Récemment, je me pose une question : quand tout le monde clame la « rareté », quel sera le véritable moteur de valorisation lors du prochain cycle ?

Ma réponse est peut-être un peu à contre-courant : l’intelligence. Pas l’intelligence artificielle de PowerPoint, mais une véritable approche technologique qui permet de « donner vie » aux actifs numériques.

Pour être concret : aujourd’hui, quand tu achètes un NFT, peu importe son prix ou sa rareté, au fond ce n’est qu’un fichier image signé, non ? Ça prouve la propriété, il y a quelques lignes de métadonnées figées… et après ? Il prend la poussière dans ton wallet. Cette logique statique est un peu gênante, car en dehors de la spéculation, il est difficile d’expliquer où se trouve la valeur à long terme.

Le projet AINFT fait quelque chose d’assez intéressant. Leur idée, c’est d’intégrer directement des capacités d’IA dans les NFT — pas juste coller une étiquette, mais faire en sorte que cet objet puisse vraiment percevoir, répondre, évoluer. Quelques exemples : ton compagnon numérique retiendra tes habitudes de conversation et développera peu à peu un style unique d’échange ; un personnage virtuel pourra garder une cohérence dans sa personnalité à travers différents jeux ou réseaux sociaux ; voire l’actif lui-même « apprendra », enrichissant progressivement son arbre de compétences. Ça paraît un peu science-fiction, mais technologiquement, on avance déjà dans cette direction.

Le cœur de cette transformation, c’est que la base de la valeur passe de la « preuve de rareté » à « l’unicité générée par l’interaction continue ». Ce que tu détiens n’est plus un objet inerte, mais une relation, un souvenir, une entité numérique capable d’évoluer.

À noter : AINFT a choisi de s’associer étroitement avec TRON DAO. Ce choix est plutôt malin —