En 2025, l’airdrop de zkSync a été un événement majeur pour l’écosystème Layer 2. Matter Labs a lancé en juin l’airdrop du token $ZK, libérant au total 17,5 % de l’offre totale de tokens (environ 3,675 milliards) à plus de 695 000 portefeuilles éligibles. Cela semble généreux, mais ce qui s’est passé ensuite a déçu beaucoup de monde.
Les critères d’airdrop n’étaient pas si bas
Cet airdrop n’était pas une distribution aveugle. Pour recevoir du $ZK, il fallait remplir au moins un des critères suivants :
Interagir avec au moins 10 smart contracts non-token sur zkSync Era
Réaliser au moins 5 transactions via la fonction paymaster
Échanger 10 tokens ERC-20 différents sur une DEX
Fournir de la liquidité à un protocole DeFi
Détenir le NFT Libertas Omnibus
D’après le snapshot du 24 mars, seuls moins de 700 000 utilisateurs actifs répondaient vraiment aux critères. Comparé à d’autres airdrops de grande envergure, la sélection était plutôt exigeante.
Une période de réclamation impressionnante
La période de réclamation a été ouverte officiellement le 17 juin, jusqu’au 3 janvier 2025. Il suffisait de connecter son portefeuille → vérifier l’adresse → déléguer son pouvoir de gouvernance → confirmer la transaction, en quatre étapes. En théorie, le processus restait fluide.
Mais le hack d’avril a tout gâché
Le sort en a décidé autrement. En avril, le smart contract d’airdrop de zkSync a été attaqué. L’attaquant, grâce à une clé administrateur compromise, a utilisé la fonction sweepUnclaimed() pour frapper environ 111 millions de $ZK non réclamés, soit une valeur d’environ 5 millions de dollars.
Le plus douloureux dans cette affaire : le marché n’a accordé aucun crédit à zkSync. Le token $ZK a chuté de 15 à 20 %, la confiance des investisseurs a été sérieusement ébranlée. Même si l’équipe a assuré que seul le smart contract d’airdrop était concerné, et que le protocole principal ainsi que les fonds des utilisateurs étaient sains et saufs, cette déclaration n’a clairement pas rassuré le marché.
Le plafond de sécurité des Layer 2 mis en lumière
Cet incident met en évidence un problème profond : même les principaux projets Layer 2 n’ont pas une sécurité infaillible. L’airdrop, censé encourager la décentralisation et l’engagement des utilisateurs, a finalement nui à la réputation du projet à cause de cette faille.
zkSync a ensuite annoncé un renforcement de ses audits de sécurité et de ses mesures de gestion des risques. Mais à en juger par le volume des transactions et l’activité de l’écosystème, l’impact de l’incident ne disparaîtra pas en quelques semaines. Face à des concurrents comme Arbitrum ou Optimism, zkSync a encore du travail à faire sur l’exploitation sécurisée.
Conclusion
Entre une fête d’airdrop pour 695 000 portefeuilles et un vol de 5 millions de dollars, le premier semestre 2025 de zkSync a été fait de hauts et de bas. Ce n’est pas qu’une simple erreur technique, mais aussi une épreuve pour la confiance accordée à tout l’écosystème Layer 2.
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Rétrospective de l’airdrop de zkSync : 690 000 portefeuilles bénéficiaires, mais une attaque de hackers de 5 millions de dollars en avril
En 2025, l’airdrop de zkSync a été un événement majeur pour l’écosystème Layer 2. Matter Labs a lancé en juin l’airdrop du token $ZK, libérant au total 17,5 % de l’offre totale de tokens (environ 3,675 milliards) à plus de 695 000 portefeuilles éligibles. Cela semble généreux, mais ce qui s’est passé ensuite a déçu beaucoup de monde.
Les critères d’airdrop n’étaient pas si bas
Cet airdrop n’était pas une distribution aveugle. Pour recevoir du $ZK, il fallait remplir au moins un des critères suivants :
D’après le snapshot du 24 mars, seuls moins de 700 000 utilisateurs actifs répondaient vraiment aux critères. Comparé à d’autres airdrops de grande envergure, la sélection était plutôt exigeante.
Une période de réclamation impressionnante
La période de réclamation a été ouverte officiellement le 17 juin, jusqu’au 3 janvier 2025. Il suffisait de connecter son portefeuille → vérifier l’adresse → déléguer son pouvoir de gouvernance → confirmer la transaction, en quatre étapes. En théorie, le processus restait fluide.
Mais le hack d’avril a tout gâché
Le sort en a décidé autrement. En avril, le smart contract d’airdrop de zkSync a été attaqué. L’attaquant, grâce à une clé administrateur compromise, a utilisé la fonction sweepUnclaimed() pour frapper environ 111 millions de $ZK non réclamés, soit une valeur d’environ 5 millions de dollars.
Le plus douloureux dans cette affaire : le marché n’a accordé aucun crédit à zkSync. Le token $ZK a chuté de 15 à 20 %, la confiance des investisseurs a été sérieusement ébranlée. Même si l’équipe a assuré que seul le smart contract d’airdrop était concerné, et que le protocole principal ainsi que les fonds des utilisateurs étaient sains et saufs, cette déclaration n’a clairement pas rassuré le marché.
Le plafond de sécurité des Layer 2 mis en lumière
Cet incident met en évidence un problème profond : même les principaux projets Layer 2 n’ont pas une sécurité infaillible. L’airdrop, censé encourager la décentralisation et l’engagement des utilisateurs, a finalement nui à la réputation du projet à cause de cette faille.
zkSync a ensuite annoncé un renforcement de ses audits de sécurité et de ses mesures de gestion des risques. Mais à en juger par le volume des transactions et l’activité de l’écosystème, l’impact de l’incident ne disparaîtra pas en quelques semaines. Face à des concurrents comme Arbitrum ou Optimism, zkSync a encore du travail à faire sur l’exploitation sécurisée.
Conclusion
Entre une fête d’airdrop pour 695 000 portefeuilles et un vol de 5 millions de dollars, le premier semestre 2025 de zkSync a été fait de hauts et de bas. Ce n’est pas qu’une simple erreur technique, mais aussi une épreuve pour la confiance accordée à tout l’écosystème Layer 2.