En octobre 2025, une importante affaire de blanchiment d'argent transnationale a secoué le monde de la cryptomonnaie. Le ministère américain de la Justice a saisi pour 15 milliards de dollars en Bitcoin du groupe Taizi — soit environ 127 000 BTC, établissant ainsi un record mondial en matière d'application de la loi sur les actifs numériques. Parallèlement, les autorités de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, Singapour, Taïwan, Hong Kong et la Corée du Sud, ont coordonné leurs efforts pour geler des biens immobiliers, des yachts, des voitures de luxe et de nombreux comptes de valeurs mobilières appartenant à ce groupe.
L'acteur clé de cette affaire est Su Binghai, un homme d'affaires de 37 ans originaire du Fujian. Ce mystérieux milliardaire, qui avait acheté pour 12,4 millions de livres sterling trois fossiles de dinosaures lors d'une vente aux enchères chez Christie's à Londres, est en réalité impliqué dans un réseau de blanchiment d'argent de 3 milliards de dollars de Singapour. L'enquête révèle que les fonds du groupe Taizi proviennent de sources complexes, avec une grande quantité d'argent sale circulant via des cryptomonnaies.
Il est intéressant de noter que, en plus du Bitcoin, Litecoin apparaît fréquemment dans ce type d'affaires. Pourquoi les organisations criminelles privilégient-elles LTC ?
Tout d'abord, en raison de sa notoriété. La Litecoin est largement acceptée dans les régions sinophones, avec une forte liquidité, ce qui facilite les transactions OTC et les transferts. Ensuite, elle offre des fonctionnalités optionnelles d'amélioration de la confidentialité, permettant de brouiller en partie la traçabilité des fonds. Plus important encore, il n'existe à ce jour aucun précédent de confiscation massive de Litecoin par le gouvernement américain, ce qui en fait une option « relativement sécurisée » dans certains cercles.
Bien sûr, cette prétendue sécurité n'est qu'une illusion. Avec l'avancement des techniques d'analyse sur la blockchain et le renforcement de la coopération internationale en matière d'application de la loi, toute tentative de blanchiment d'argent via les cryptomonnaies devient de plus en plus traçable. Cette affaire nous rappelle une fois de plus : la technologie en soi est neutre, mais son mauvais usage a un prix. L'anonymat des actifs numériques n'est pas un laissez-passer hors de portée de la loi.
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AirdropDreamer
· 11-09 08:50
12万个btc我滴妈
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ZKProofEnthusiast
· 11-09 08:47
Le mouvement de papa aux États-Unis cette fois-ci est assez important
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DeFiCaffeinator
· 11-09 08:46
Un latte chaud triple ne suffit même pas pour être en forme pour regarder ça.
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TokenEconomist
· 11-09 08:33
en fait, ce cas démontre parfaitement la Cassure à la baisse de l'équilibre de Nash dans les hypothèses de confidentialité crypto
En octobre 2025, une importante affaire de blanchiment d'argent transnationale a secoué le monde de la cryptomonnaie. Le ministère américain de la Justice a saisi pour 15 milliards de dollars en Bitcoin du groupe Taizi — soit environ 127 000 BTC, établissant ainsi un record mondial en matière d'application de la loi sur les actifs numériques. Parallèlement, les autorités de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, Singapour, Taïwan, Hong Kong et la Corée du Sud, ont coordonné leurs efforts pour geler des biens immobiliers, des yachts, des voitures de luxe et de nombreux comptes de valeurs mobilières appartenant à ce groupe.
L'acteur clé de cette affaire est Su Binghai, un homme d'affaires de 37 ans originaire du Fujian. Ce mystérieux milliardaire, qui avait acheté pour 12,4 millions de livres sterling trois fossiles de dinosaures lors d'une vente aux enchères chez Christie's à Londres, est en réalité impliqué dans un réseau de blanchiment d'argent de 3 milliards de dollars de Singapour. L'enquête révèle que les fonds du groupe Taizi proviennent de sources complexes, avec une grande quantité d'argent sale circulant via des cryptomonnaies.
Il est intéressant de noter que, en plus du Bitcoin, Litecoin apparaît fréquemment dans ce type d'affaires. Pourquoi les organisations criminelles privilégient-elles LTC ?
Tout d'abord, en raison de sa notoriété. La Litecoin est largement acceptée dans les régions sinophones, avec une forte liquidité, ce qui facilite les transactions OTC et les transferts. Ensuite, elle offre des fonctionnalités optionnelles d'amélioration de la confidentialité, permettant de brouiller en partie la traçabilité des fonds. Plus important encore, il n'existe à ce jour aucun précédent de confiscation massive de Litecoin par le gouvernement américain, ce qui en fait une option « relativement sécurisée » dans certains cercles.
Bien sûr, cette prétendue sécurité n'est qu'une illusion. Avec l'avancement des techniques d'analyse sur la blockchain et le renforcement de la coopération internationale en matière d'application de la loi, toute tentative de blanchiment d'argent via les cryptomonnaies devient de plus en plus traçable. Cette affaire nous rappelle une fois de plus : la technologie en soi est neutre, mais son mauvais usage a un prix. L'anonymat des actifs numériques n'est pas un laissez-passer hors de portée de la loi.