Goldman Sachs a récemment lancé une couverture sur le géant canadien de l'uranium Cameco(TSX:CCO), lui attribuant une note de "acheter". Cette nouvelle a attiré mon attention, d'autant plus que les actions liées à l'énergie nucléaire ont bien performé ces dernières années, mais l'attitude du marché à leur égard reste complexe.
Les analystes ont fixé un prix cible moyen de 113,33 CAD, soit une augmentation étonnante de 58,02 % par rapport au prix de clôture actuel de 71,72 CAD. Ces prévisions varient de 82,32 CAD à 130,54 CAD, montrant des divergences parmi les experts concernant l'évolution future de Cameco.
Il est intéressant de noter que, malgré de telles prévisions de prix optimistes, l'entreprise prévoit une baisse de 18,55 % de ses revenus, qui s'élèveront à 2,681 milliards de dollars canadiens. Cette contradiction me fait me demander si les analystes sont trop optimistes ou s'ils ont aperçu des tendances à long terme que nous, investisseurs ordinaires, n'avons pas encore remarquées.
La situation des dividendes de Cameco mérite également d'être soulignée. Un rendement de dividende de 0,22 % est vraiment insignifiant, mais un taux de distribution de 0,28 indique que l'entreprise conserve la majeure partie de ses bénéfices pour la croissance. Cela correspond à la tendance actuelle du secteur de l'énergie nucléaire, mais cela peut manquer d'attrait pour les investisseurs qui dépendent des revenus de dividendes.
En ce qui concerne la détention par les institutions, un total de 1 104 fonds ou institutions ont signalé détenir des actions de Cameco, soit une diminution de 30 par rapport au trimestre précédent, soit une baisse de 2,65 %. Ce léger retrait des institutions présage-t-il un certain changement ? À suivre.
URA - L'ETF mondial X Uranium est le plus grand détenteur institutionnel, représentant 3,78 % de ses avoirs. Viennent ensuite MIRAE ASSET GLOBAL ETFS HOLDINGS(3,44%) et Alliancebernstein(3,23%). Fait intéressant, bien qu'Alliancebernstein ait augmenté sa participation de 28,19 %, MIRAE a réduit la sienne de 12,54 %, ce qui indique un désaccord évident parmi les grandes institutions concernant Cameco.
Je pense personnellement que la note d'achat de Goldman Sachs pourrait refléter un optimisme quant au rôle de l'énergie nucléaire dans la transition énergétique mondiale, mais la prévision d'une baisse des revenus est préoccupante. Les actions nucléaires ont toujours été un domaine d'investissement controversé, oscillant entre les pressions environnementales et la nécessité de sécurité énergétique. Avant de poursuivre ce potentiel de hausse de 58 %, les investisseurs devraient sérieusement considérer la cyclicité de l'industrie et les risques réglementaires.
Les investisseurs intelligents devraient se demander : Goldman Sachs est-elle vraiment optimiste sur les perspectives de l'industrie de l'uranium, ou essaie-t-elle simplement de promouvoir ses propres positions ? Après tout, les recommandations de Wall Street sont souvent motivées par des raisons complexes.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
Goldman Sachs est optimiste sur Cameco : la note d'achat suggère un avenir prometteur pour l'industrie de l'uranium.
Goldman Sachs a récemment lancé une couverture sur le géant canadien de l'uranium Cameco(TSX:CCO), lui attribuant une note de "acheter". Cette nouvelle a attiré mon attention, d'autant plus que les actions liées à l'énergie nucléaire ont bien performé ces dernières années, mais l'attitude du marché à leur égard reste complexe.
Les analystes ont fixé un prix cible moyen de 113,33 CAD, soit une augmentation étonnante de 58,02 % par rapport au prix de clôture actuel de 71,72 CAD. Ces prévisions varient de 82,32 CAD à 130,54 CAD, montrant des divergences parmi les experts concernant l'évolution future de Cameco.
Il est intéressant de noter que, malgré de telles prévisions de prix optimistes, l'entreprise prévoit une baisse de 18,55 % de ses revenus, qui s'élèveront à 2,681 milliards de dollars canadiens. Cette contradiction me fait me demander si les analystes sont trop optimistes ou s'ils ont aperçu des tendances à long terme que nous, investisseurs ordinaires, n'avons pas encore remarquées.
La situation des dividendes de Cameco mérite également d'être soulignée. Un rendement de dividende de 0,22 % est vraiment insignifiant, mais un taux de distribution de 0,28 indique que l'entreprise conserve la majeure partie de ses bénéfices pour la croissance. Cela correspond à la tendance actuelle du secteur de l'énergie nucléaire, mais cela peut manquer d'attrait pour les investisseurs qui dépendent des revenus de dividendes.
En ce qui concerne la détention par les institutions, un total de 1 104 fonds ou institutions ont signalé détenir des actions de Cameco, soit une diminution de 30 par rapport au trimestre précédent, soit une baisse de 2,65 %. Ce léger retrait des institutions présage-t-il un certain changement ? À suivre.
URA - L'ETF mondial X Uranium est le plus grand détenteur institutionnel, représentant 3,78 % de ses avoirs. Viennent ensuite MIRAE ASSET GLOBAL ETFS HOLDINGS(3,44%) et Alliancebernstein(3,23%). Fait intéressant, bien qu'Alliancebernstein ait augmenté sa participation de 28,19 %, MIRAE a réduit la sienne de 12,54 %, ce qui indique un désaccord évident parmi les grandes institutions concernant Cameco.
Je pense personnellement que la note d'achat de Goldman Sachs pourrait refléter un optimisme quant au rôle de l'énergie nucléaire dans la transition énergétique mondiale, mais la prévision d'une baisse des revenus est préoccupante. Les actions nucléaires ont toujours été un domaine d'investissement controversé, oscillant entre les pressions environnementales et la nécessité de sécurité énergétique. Avant de poursuivre ce potentiel de hausse de 58 %, les investisseurs devraient sérieusement considérer la cyclicité de l'industrie et les risques réglementaires.
Les investisseurs intelligents devraient se demander : Goldman Sachs est-elle vraiment optimiste sur les perspectives de l'industrie de l'uranium, ou essaie-t-elle simplement de promouvoir ses propres positions ? Après tout, les recommandations de Wall Street sont souvent motivées par des raisons complexes.