Amazon, Microsoft, Alphabet et Meta viennent de livrer des nouvelles formidables d'une valeur de 500 milliards de dollars pour les investisseurs de Nvidia

J'ai observé avec une fascination et un scepticisme égaux la ruée vers l'or de l'IA se dérouler. Depuis que ChatGPT a fait son apparition, les géants de la technologie ne se contentent pas de mettre un orteil dans l'IA - ils plongent à pieds joints dans une frénésie de dépenses qui rend les précédentes bulles technologiques presque charmantes.

Avant ChatGPT, les dépenses en capital des grandes entreprises technologiques tournaient autour de $100 milliards par an. Maintenant ? Les données de Goldman Sachs montrent que ce chiffre s'envole vers $500 milliards d'ici 2026. Ce n'est pas une croissance progressive, c'est une ascension verticale qui devrait amener tout investisseur rationnel à remettre en question sa durabilité.

Meta vient de s'engager à hauteur de 14,3 milliards de dollars envers Scale AI et a lancé ses grands "Superintelligence Labs" ( car l'intelligence régulière apparemment n'était pas assez ambitieuse ). Pendant ce temps, Microsoft a dépensé 17,4 milliards de dollars sur Nebius tandis que Meta a signé un contrat de $10 milliards avec Google Cloud. Ce ne sont plus des investissements stratégiques - ce sont des tentatives désespérées d'éviter d'être laissés pour compte.

Au centre de cette frénésie de dépenses se trouve Nvidia, collectant des péages comme un monopoliste à un col de montagne. Avec plus de 90 % de part de marché dans les GPU, ils impriment essentiellement de l'argent pendant que tout le monde s'efforce de sécuriser ses puces.

Les hyperscalers—Microsoft, Alphabet et Amazon—ainsi que Meta redéfinissent l'ensemble de leurs modèles commerciaux autour de l'infrastructure IA. Ce qui était autrefois un avantage technologique est devenu une question de survie d'entreprise. Lorsque la peur motive les décisions d'achat plutôt que les calculs de retour sur investissement, les prix restent gonflés.

Pour Nvidia, cela se traduit par un pouvoir de tarification sans précédent. Leurs GPU et la plateforme logicielle CUDA sont devenus la norme de facto pour les piles d'IA d'entreprise, créant une barrière que les concurrents ne peuvent pas facilement franchir.

En examinant ces dynamiques, il est clair qu'Nvidia est en passe de bénéficier énormément de cette expansion continue des infrastructures. Leur ratio PE futur, bien que élevé par rapport aux normes historiques, pourrait en fait s'élargir davantage à mesure que ces vents arrière se renforcent.

Ce qui est particulièrement frappant, c'est que ces dépenses en infrastructure ne se stabilisent pas—elles s'accélèrent. Les géants de la technologie ne se contentent pas de maintenir leurs investissements en IA ; ils renforcent leurs efforts trimestre après trimestre. Cela suggère que nous sommes encore dans les premières phases de la transformation de l'IA, Nvidia étant positionnée comme le principal facilitateur.

Alors que certains pourraient voir cela comme une bulle spéculative prête à éclater, je le vois comme un changement fondamental dans la manière dont les entreprises technologiques allouent le capital. Ce n'est pas une dépense frivole—c'est un investissement existentiel de la part de certaines des entreprises les plus rentables au monde.

Pour ces raisons, Nvidia représente l'une des opportunités d'investissement les plus intéressantes sur le marché actuel, malgré sa performance déjà impressionnante. Tant que le boom de l'infrastructure AI se poursuit, les actionnaires de Nvidia devraient continuer à récolter les bénéfices.