Le Tribunal général européen a donné raison à Meta Platforms et TikTok dans leur contestation de la taxe de supervision imposée par l'Union européenne en vertu de la Loi sur les services numériques (DSA) de 2022. Enfin, quelqu'un fait face à ces bureaucrates !
Selon mon analyse de la décision, le tribunal a déterminé que la méthode de calcul du taux était défectueuse et disproportionnée, quelque chose qui était évident depuis longtemps pour ceux qui suivent de près ce secteur.
Une victoire bien méritée pour les plateformes numériques
Mercredi, les grandes entreprises technologiques ont obtenu ce que beaucoup considéraient inévitable : la deuxième plus haute cour d'Europe a soutenu leurs arguments contre cette taxe abusive qui visait à leur prendre 0,05 % de leurs revenus nets mondiaux annuels.
Cette taxe, supposément destinée à couvrir les coûts de la Commission Européenne pour surveiller le respect de la réglementation, affecte 18 entreprises. Mais le problème est qu'elle est calculée sur la base du nombre d'utilisateurs actifs mensuels moyens et dépend de la marge de bénéfice ou de perte de l'année financière précédente.
Les arguments qui ont convaincu le tribunal
En juin, à la fois Meta et TikTok ont présenté des arguments convaincants. Meta a nié éviter de payer sa juste part de la taxe, mais a contesté la manière dont la Commission avait calculé le prélèvement, affirmant qu'il était basé sur les revenus du groupe entier et non de la filiale spécifique.
L'avocat de Meta, Assimakis Komninos, a mis en évidence les régulateurs en déclarant que son client ne savait toujours pas comment le taux était réellement calculé. Les dispositions de la DSA "vont à l'encontre de la lettre et de l'esprit de la loi, sont totalement opaques et ont conduit à des résultats complètement implausibles et absurdes".
TikTok a partagé des positions similaires. Son avocat Bill Batchelor a été direct : "Ce qui s'est passé ici est tout sauf juste ou proportionné. Le tarif a utilisé des chiffres inexacts et des méthodes discriminatoires, gonfle les frais de TikTok et l'oblige à payer non seulement pour elle-même, mais aussi pour d'autres plateformes."
Batchelor a même accusé la Commission de compter deux fois les utilisateurs, ce qui est discriminatoire car cela signifie que les utilisateurs qui passent de leurs téléphones portables à leurs ordinateurs portables seraient comptés en double. Un véritable non-sens réglementaire !
Lorna Armati, avocate de la Commission, a tenté de défendre l'indéfendable en affirmant que "lorsqu'un groupe a des comptes consolidés, ce sont les ressources financières du groupe dans son ensemble qui sont disponibles pour supporter le fardeau de la taxe". Un argument faible qui n'a pas convaincu le tribunal.
Le jugement complet est attendu pour l'année prochaine, mais cela représente déjà un coup significatif aux ambitions de collecte de fonds de l'UE dans le secteur numérique, où elle semble plus intéressée à percevoir qu'à créer un cadre réellement juste.
Les investisseurs dans les technologies devraient être attentifs à l'évolution de cette situation, car elle pourrait établir un précédent sur la capacité de l'UE à imposer des taxes similaires à l'avenir.
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Meta et TikTok gagnent la bataille juridique contre l'UE sur les taxes technologiques
Le Tribunal général européen a donné raison à Meta Platforms et TikTok dans leur contestation de la taxe de supervision imposée par l'Union européenne en vertu de la Loi sur les services numériques (DSA) de 2022. Enfin, quelqu'un fait face à ces bureaucrates !
Selon mon analyse de la décision, le tribunal a déterminé que la méthode de calcul du taux était défectueuse et disproportionnée, quelque chose qui était évident depuis longtemps pour ceux qui suivent de près ce secteur.
Une victoire bien méritée pour les plateformes numériques
Mercredi, les grandes entreprises technologiques ont obtenu ce que beaucoup considéraient inévitable : la deuxième plus haute cour d'Europe a soutenu leurs arguments contre cette taxe abusive qui visait à leur prendre 0,05 % de leurs revenus nets mondiaux annuels.
Cette taxe, supposément destinée à couvrir les coûts de la Commission Européenne pour surveiller le respect de la réglementation, affecte 18 entreprises. Mais le problème est qu'elle est calculée sur la base du nombre d'utilisateurs actifs mensuels moyens et dépend de la marge de bénéfice ou de perte de l'année financière précédente.
Les arguments qui ont convaincu le tribunal
En juin, à la fois Meta et TikTok ont présenté des arguments convaincants. Meta a nié éviter de payer sa juste part de la taxe, mais a contesté la manière dont la Commission avait calculé le prélèvement, affirmant qu'il était basé sur les revenus du groupe entier et non de la filiale spécifique.
L'avocat de Meta, Assimakis Komninos, a mis en évidence les régulateurs en déclarant que son client ne savait toujours pas comment le taux était réellement calculé. Les dispositions de la DSA "vont à l'encontre de la lettre et de l'esprit de la loi, sont totalement opaques et ont conduit à des résultats complètement implausibles et absurdes".
TikTok a partagé des positions similaires. Son avocat Bill Batchelor a été direct : "Ce qui s'est passé ici est tout sauf juste ou proportionné. Le tarif a utilisé des chiffres inexacts et des méthodes discriminatoires, gonfle les frais de TikTok et l'oblige à payer non seulement pour elle-même, mais aussi pour d'autres plateformes."
Batchelor a même accusé la Commission de compter deux fois les utilisateurs, ce qui est discriminatoire car cela signifie que les utilisateurs qui passent de leurs téléphones portables à leurs ordinateurs portables seraient comptés en double. Un véritable non-sens réglementaire !
Lorna Armati, avocate de la Commission, a tenté de défendre l'indéfendable en affirmant que "lorsqu'un groupe a des comptes consolidés, ce sont les ressources financières du groupe dans son ensemble qui sont disponibles pour supporter le fardeau de la taxe". Un argument faible qui n'a pas convaincu le tribunal.
Le jugement complet est attendu pour l'année prochaine, mais cela représente déjà un coup significatif aux ambitions de collecte de fonds de l'UE dans le secteur numérique, où elle semble plus intéressée à percevoir qu'à créer un cadre réellement juste.
Les investisseurs dans les technologies devraient être attentifs à l'évolution de cette situation, car elle pourrait établir un précédent sur la capacité de l'UE à imposer des taxes similaires à l'avenir.