La tension monte entre Tokyo et Washington. Il semble qu'un accord commercial clé soit en danger. Le Japon reste ferme. Aucun compromis sur les tarifs automobiles. Sans solution rapide, non seulement l'économie sera affectée. Le kismet politique de Shigeru Ishiba est également en jeu.
🔹 Position du Japon : les tarifs doivent disparaître
Le Premier Ishiba s'est exprimé de manière très claire. Le Japon rejettera tout accord sans l'annulation des droits de douane de 25 % sur les voitures japonaises. Ces tarifs, instaurés sous Trump, ont porté un coup sévère. Le secteur automobile est la base des exportations du Japon.
L'automobile et les pièces détachées sont la principale exportation japonaise vers les États-Unis. Imaginez : en 2025, cela représentera 83 % de l'excédent commercial du Japon avec l'Amérique. Le chiffre est impressionnant : plus de 67 milliards de dollars.
🔹 Impasse avant les élections
Les fonctionnaires de Tokyo ne sont pas particulièrement optimistes. Un accord avant les élections d'octobre pour la chambre haute ? Peu probable. Pourtant, ces élections sont cruciales pour Ishiba, qui, semble-t-il, n'est pas très populaire.
Auparavant, il était important pour le Japon de simplement être assis à la table des négociations. Maintenant, les priorités ont changé. Mieux vaut un bon résultat qu'un rapide.
🔹 Ishiba dans l'étau : « Je ne céderai ni les voitures, ni les agriculteurs »
Le Premier ministre est coincé de tous les côtés. Les leaders d'entreprise mettent la pression. Les membres de son propre parti du LDPR mettent la pression. Beaucoup s'opposent catégoriquement à toute mesure nuisant à l'industrie automobile ou à l'agriculture. Ishiba répète la même chose : je ne soutiendrai pas un accord qui affaiblit ces secteurs.
Les tarifs font mal. Les analystes estiment que le bénéfice des géants de l'automobile japonais pourrait chuter de ¥2,3 billions ( environ 16 milliards de dollars ) cette année financière. L'augmentation des prix sauve un peu la situation. Mais l'économie japonaise est déjà en baisse - la première contraction trimestrielle en un an.
🔹 Contre-mesure japonaise : supprimer tous les tarifs
Le Japon a fait une proposition inattendue. Annulons tous les récents tarifs américains – sur l'acier, l'aluminium, les automobiles. Certaines taxes ont temporairement été réduites à 10 %. Mais Tokyo en veut plus. Idéalement, l'idée est de lier la réduction des tarifs aux investissements japonais aux États-Unis.
De plus, le Japon est prêt à acheter plus de produits agricoles américains. Faciliter l'accès aux voitures américaines. Et même aider à financer le gazoduc en Alaska.
🔹 La diplomatie fonctionne, mais le temps file
Le ministre de l'économie Akazava a déjà rencontré les Américains à deux reprises. De nouvelles négociations auront bientôt lieu au sommet du G7 au Canada. Le ministre des finances Kato prévoit également des négociations avec son homologue américain Scott Bessent.
La situation n'est pas simple. La Maison Blanche accuse le Japon de manipulations avec le yen. Cela ne fait qu'ajouter à la tension.
🔹 Est-il possible qu'un effondrement de l'accord se produise ?
L'analyste de CLSA, Nicolas Smith, considère que la position du Japon est forte. Mais Ishiba est acculé. S'il n'obtient pas de réduction des tarifs, il "se retrouvera comme un homme sur un tapis roulant, se dirigeant droit vers des lames tournantes". Une catastrophe politique, rien de moins.
Et pourtant, Ishiba ne cède pas. Aucun échange des tarifs automobiles contre des concessions dans l'agriculture. Trop de Japonais travaillent dans ce secteur.
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La position ferme du Japon sur les tarifs américains pourrait compromettre l'accord commercial
La tension monte entre Tokyo et Washington. Il semble qu'un accord commercial clé soit en danger. Le Japon reste ferme. Aucun compromis sur les tarifs automobiles. Sans solution rapide, non seulement l'économie sera affectée. Le kismet politique de Shigeru Ishiba est également en jeu.
🔹 Position du Japon : les tarifs doivent disparaître
Le Premier Ishiba s'est exprimé de manière très claire. Le Japon rejettera tout accord sans l'annulation des droits de douane de 25 % sur les voitures japonaises. Ces tarifs, instaurés sous Trump, ont porté un coup sévère. Le secteur automobile est la base des exportations du Japon.
L'automobile et les pièces détachées sont la principale exportation japonaise vers les États-Unis. Imaginez : en 2025, cela représentera 83 % de l'excédent commercial du Japon avec l'Amérique. Le chiffre est impressionnant : plus de 67 milliards de dollars.
🔹 Impasse avant les élections
Les fonctionnaires de Tokyo ne sont pas particulièrement optimistes. Un accord avant les élections d'octobre pour la chambre haute ? Peu probable. Pourtant, ces élections sont cruciales pour Ishiba, qui, semble-t-il, n'est pas très populaire.
Auparavant, il était important pour le Japon de simplement être assis à la table des négociations. Maintenant, les priorités ont changé. Mieux vaut un bon résultat qu'un rapide.
🔹 Ishiba dans l'étau : « Je ne céderai ni les voitures, ni les agriculteurs »
Le Premier ministre est coincé de tous les côtés. Les leaders d'entreprise mettent la pression. Les membres de son propre parti du LDPR mettent la pression. Beaucoup s'opposent catégoriquement à toute mesure nuisant à l'industrie automobile ou à l'agriculture. Ishiba répète la même chose : je ne soutiendrai pas un accord qui affaiblit ces secteurs.
Les tarifs font mal. Les analystes estiment que le bénéfice des géants de l'automobile japonais pourrait chuter de ¥2,3 billions ( environ 16 milliards de dollars ) cette année financière. L'augmentation des prix sauve un peu la situation. Mais l'économie japonaise est déjà en baisse - la première contraction trimestrielle en un an.
🔹 Contre-mesure japonaise : supprimer tous les tarifs
Le Japon a fait une proposition inattendue. Annulons tous les récents tarifs américains – sur l'acier, l'aluminium, les automobiles. Certaines taxes ont temporairement été réduites à 10 %. Mais Tokyo en veut plus. Idéalement, l'idée est de lier la réduction des tarifs aux investissements japonais aux États-Unis.
De plus, le Japon est prêt à acheter plus de produits agricoles américains. Faciliter l'accès aux voitures américaines. Et même aider à financer le gazoduc en Alaska.
🔹 La diplomatie fonctionne, mais le temps file
Le ministre de l'économie Akazava a déjà rencontré les Américains à deux reprises. De nouvelles négociations auront bientôt lieu au sommet du G7 au Canada. Le ministre des finances Kato prévoit également des négociations avec son homologue américain Scott Bessent.
La situation n'est pas simple. La Maison Blanche accuse le Japon de manipulations avec le yen. Cela ne fait qu'ajouter à la tension.
🔹 Est-il possible qu'un effondrement de l'accord se produise ?
L'analyste de CLSA, Nicolas Smith, considère que la position du Japon est forte. Mais Ishiba est acculé. S'il n'obtient pas de réduction des tarifs, il "se retrouvera comme un homme sur un tapis roulant, se dirigeant droit vers des lames tournantes". Une catastrophe politique, rien de moins.
Et pourtant, Ishiba ne cède pas. Aucun échange des tarifs automobiles contre des concessions dans l'agriculture. Trop de Japonais travaillent dans ce secteur.